Le site, d’une superficie de 9 ha, est destiné à accueillir un projet immobilier mixte (logements, commerces, équipements).
Son objectif est d’intégrer les casernes dans le tissu urbain existant en offrant de nouvelles perspectives en termes de logements, d’équipements publics et de services. L’objectif est aussi de concilier le développement social, la croissance économique et la protection de l’environnement.
La requalification des ces nouveaux quartiers reposera des principes de mixité urbaine, sociale et fonctionnelle. L’ensemble de cette reconversion à long terme s’inscrit pleinement dans notre Agenda 21. Un nouveau cœur de ville est à inventer, faisant de ces espaces clos et repliés sur eux-mêmes des quartiers ouverts permettant également de mieux relier entre eux les deux grands secteurs de la ville appelés communément Montigny bas, Montigny haut.
Habitat et mix (cité) sociale :
D’un point de vue démographique, notre commune a besoin de créer une centaine de logements par an pour maintenir la population à son niveau actuel.
Il s’agit là d’une tendance nationale, qui s’explique par la baisse constante du taux d’occupation des logements.
Les emprises militaires peuvent offrir à moyen terme les terrains nécessaires à la production de logements supplémentaires.
À terme, les nouveaux quartiers pourraient accueillir environ 700 logements, dont une part d’habitat social.
La mixité sociale et fonctionnelle de ces espaces constitue ainsi une problématique et un enjeu essentiels dans le développement de notre collectivité. Elle signifie la diversité des populations, des cultures, des générations…
S’y ajoute une volonté de mixité intergénérationnelle, le mélange des générations étant source de vie, d’animation et de cohésion sociale.
Cela doit se traduire par le choix des équipements, la forme des logements… Cette volonté est également associée à celle de produire de l’habitat abordable, en tenant compte du revenu moyen des ménages de l’agglomération.
Générations futures
Enfin, un projet urbain de cette ampleur représente l’opportunité idéale de concrétiser les ambitions que la Ville a traduites dans son Agenda 21. Ces nouveaux quartiers seront empreints de développement et d'aménagements durables.
Les enjeux sont nombreux puisqu’il s’agit, entre autres, d’améliorer la mixité urbaine et sociale, d’accroître l’attractivité de la ville, de favoriser les déplacements doux ou en transports en commun, de repenser la gestion de l’eau et des déchets ou bien encore d’augmenter la performance énergétique globale des bâtiments. Des défis de taille, que la Ville entend relever avec en ligne de mire la qualité de vie des Montigniens ainsi que celle des générations futures.
Une valeur patrimoniale à préserver
Au vu des premières études, plusieurs bâtiments des quartiers militaires seraient conservés, compte tenu de leur valeur architecturale et historique. Et notamment celui qui, dans le quartier Lizé, accueillit Charles de Gaulle, alors colonel, commandant le 507e Régiment de chars de combat sous les ordres du général Charles Delestraint en 1938.
À noter que la commune compte encore deux autres casernes, Colin et Raffenel-Delarue (22 ha), toujours en activité.
Calendrier des travaux
La Ville s’est associée à l’EPFL (Établissement Public Foncier de Lorraine) pour piloter et financer les études techniques et de vocation des quartiers Lizé et Reymond. Celles-ci ont été confiées à un groupement pluridisciplinaire de prestataires, dont le mandataire est l’agence parisienne Choiseul.
Ces études se sont déroulées en 3 phases :
- une première phase de diagnostic, qui a permis d’identifier les principaux enjeux urbains et les principales contraintes liées au site
- une seconde phase de réflexion sur les vocations préférentielles et les possibilités d’aménagement
- une troisième phase a permis de préciser les aspects financiers et de proposer un projet dans le temps.
Cette réflexion a été suivie d’une étude environnementale complémentaire récente. A ce jour, la négociation des modalités de cession se poursuit entre l’Etat et la Commune. Une fois abouties, la procédure d’acquisition sera menée.
Après la cession des terrains par l’État. Les travaux devraient s’échelonner sur une dizaine d’années. La prochaine étape consistera, une fois ces espaces cédés à la Ville, à sécuriser les lieux et à démolir les bâtiments qui ne peuvent pas être conservés.