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Un peu d'Histoire

blason.jpgL’origine du nom MONTIGNY viendrait de deux mots latins : MONS (nominatif) - MONTIS (génitif) signifiant le mont, la montagne, la hauteur et IGNIS, le feu.

On en déduit que ce “mont du feu”, cette “hauteur enflammée” aurait été appelée ainsi par les Gaulois qui utilisaient les lieux élevés pour allumer des feux afin de correspondre d’un village à l’autre. La Ville possède des armoiries qui lui ont été délivrées par arrêté de M. le Préfet de la Moselle le 28 juillet 1949. Elles représentent l’Histoire de MONTIGNY : au Moyen-Âge, la commune faisait partie du temporel de l’Evêché de METZ, les deux pierres rappellent la lapidation du patron du dioèse, Saint-Étienne. Saint-Paul, patron du Chapitre, eut la tête tranchée, d’où la main tenant l’épée.

La ferme de Blory, qui devait faire l'objet d'un don à l'ordre des Templiers en 1232, devient à partir du début du XIVe siècle (après la suppression de l'ordre des Templiers) la propriété de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. D’où la croix de Jérusalem et non celle de l'ordre des Templiers.

Les seigneurs de Varize assumèrent l’administration du temporel, le quartier avec la rose romane représente leurs armes. Le blason est complété par la Croix de Guerre 1939-1945 avec palme décernée à la Ville par le Ministre de la Défense Nationale le 11 novembre 1948. Les élus locaux ont tenu à honorer tous les héros et victimes des guerres en érigeant un mémorial situé à l’arrière de l’église Saint-Joseph.

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Le château de Courcelles

Le château fut construit en 1713 par Charles Joseph de Courcelles, conseiller secrétaire du Roi, grand ‘voyer’ (ingénieur des chemins) en la généralité de Metz, époux de Barbe Besser.

Première mention, en 1716, sur un plan de Nicolas Duchêne comme appartenant « à Monsieur de Courcelles ».

La demeure passe ensuite en héritage à sa fille Barbe de Courcelles, épouse de Jean François, marquis de Creil de Bournezeau.

Le 1er septembre 1744, eurent lieu à Montigny, où les mousquetaires noirs du détachement de la garde de sa Majesté logeaient, des festivités et réjouissances dans la demeure, pour célébrer la guérison du roi Louis XV, tombé gravement malade lors de son séjour à Metz.

Château et parc furent vendus en 1748 à Mathurin Antoine Goussaud, seigneur de Villers-Laquenexy, par Anne Barbe de Courcelles, veuve d'Arnold de Ville, baron libre du Saint-Empire.

Château de Courcelles

Après être passée entre différentes mains, la belle maison fut acquise par Laurent Lecomte d'Humbepaire, écuyer, receveur des finances à Metz. .

Celui-ci, ayant fait de mauvaises affaires, fit vendre la propriété aux enchères le 4 juin 1781. Elle fut adjugée à Mathieu Sébastien Louis Michelet, chevalier seigneur de Vatimont .

Le domaine de Montigny fut acquis en 1802 par Pierre-Charles Baudinet de Courcelles (simple homonyme du bâtisseur de l’édifice), ancien capitaine du régiment du Bourbonnais. Celui-ci l’offrit en dotation à son fils Victor, à l'occasion de son mariage, en 1824.

En juin 1832, il reçut au château pour un court moment Louis-Philippe et sa suite qu'un orage avait surpris entre Metz et Montigny.

À la mort de Victor Baudinet de Courcelles, le château passa à son fils Gustave, né en 1828 à Montigny, puis à son petit-fils Henri né en 1868.

Le 22 avril 1949, après de nombreuses tractations, le contrat de vente fut signé devant Joseph Schaff, Maire de Montigny, par le Baron Henri Baudinet de Courcelles et Monsieur Traver, Premier Adjoint représentant la Ville, pour la somme de 16,5 millions de francs pour une superficie de plus de 3 hectares.

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Auparavant, plusieurs parties du terrain, prises sur la superficie du parc, avaient été cédées en 1867, au couvent du Sacré Cœur (rue Charles de Gaulle, (ancienne rue de la Vacquinière), puis pour la construction de la rue Saint-Paul.

Il s'agissait alors de pourvoir la ville, chef-lieu de l'arrondissement de Metz-Campagne, de la sous-préfecture qui faisait cruellement défaut depuis 1949. Le projet ne fut pas suivi. On y installa alors une coopérative de reconstruction, puis les locaux servirent à une école maternelle, ainsi qu’à un cabinet d’architectes.

Petit à petit, la résidence dépérit et c'est seulement en 1995 que furent élaborés des projets de réhabilitation, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. La municipalité envisagea plusieurs destinations pour le bâtiment : maison de retraite, restaurant... On pensa même le démolir. Le parc fut finalement loti en partie et l'édifice resta inoccupé. Le site lui-même est classé depuis 1950.

La restauration du château

En 2002, la municipalité décida de restaurer le château de Courcelles, avec le soutien du Conseil Général de la Moselle dans le cadre de la politique départementale d'aménagement urbain. La rénovation fut confiée aux architectes Christian François et Patricia Henrion. Les travaux débutèrent en octobre 2003. Ils ont respecté le caractère 18ème siècle de l'édifice, tout en lui donnant des conditions d'accueil très contemporaines.

Les architectes, après une phase de relevés du bâtiment, ont fait effectuer des sondages pour révéler les différentes couches historiques. Parallèlement, ils ont entrepris une recherche des actes notariés. Commença alors un minutieux travail de restauration des portes, cimaises, corniches, parquets effectué par des entreprises régionales spécialisées dans ce domaine, et d'adaptation du bâtiment à la modernité, tout en respectant l'histoire et le caractère de l'édifice.

Le château rénové a été officiellement inauguré le 27 mai 2005 en présence de Jean-Luc Bohl, Maire de Montigny-lès-Metz et Philippe Leroy, Président du Conseil Général de la Moselle.

Visiter le site du Château de Courcelles

 

 


La chapelle Saint-Privat

Saint-Privat est la première église de Montigny-lès-Metz.

Sa construction remonte au 9ème siècle. Elle est dédiée au saint ermite de Mende, martyrisé au 3ème siècle lors des grandes invasions, et dont les reliques auraient été transportées dans nos régions au 8ème siècle, sous les rois mérovingiens. Depuis l’époque gauloise, son site était favorable, entre Seille et Moselle, au sud de Divodurum (nom celtique de Metz qui pourrait signifier « forteresse des dieux ») et à l’intersection de deux voies romaines majeures, l’une nord-sud (Aix-la-Chapelle – Metz – Dieulouard), l’autre est-ouest (Reims – Soissons – Paris).

Chapelle St Privat

Tout autour se développe, dès l’Antiquité, un bourg rural regroupant des fermes fortifiées. C’est le bastion avancé de la cité des Médiomatriques, du nom de la tribu gauloise installée sur ce territoire, devenue civitas Mettensis à l’époque romaine, puis par contraction Mettis et enfin Metz. Tout comme les nombreux villages du sud messin, Saint-Privat fournissait produits d’élevage et récoltes abondantes nécessaires à la vie quotidienne du pays. On y établit aussi une grande nécropole riche en trouvailles archéologiques de l’Antiquité au Moyen âge, à admirer aujourd’hui aux Musées de Metz-Métropole.

Jusqu’au 14ème siècle, l’église Saint-Privat rassemble de nombreuses annexes : Saint-Ladre, Grange-le-Mercier, Tournebride, Sablon, Frescaty, Blory, Frescatelly.

Pillé à maintes reprises au cours des siècles, ce lieu fut toujours rétabli jusqu’en 1552.

Chapelle St Privat

Charles Quint assiège Metz défendue par le Duc de Guise qui fait raser les faubourgs de la ville, dont Saint-Privat. Mais l’église n’est pas entièrement détruite et son site sert de lieu de sépultures où, par la suite, des personnalités seront inhumées.

Remise en état, elle sert aux calvinistes qui célèbrent leur premier office le 21 septembre 1561. Les catholiques doivent se rendre à la paroisse de Magny. Par la suite, Saint-Privat se dégrade alors même que le lieu-dit de Montigny devient un nouveau pôle d’attraction avec la fondation en 1641 d’un couvent de religieuses bénédictines, Saint-Antoine de Padoue, dont la chapelle accueille les fidèles pour la messe dominicale. Les tensions montent entre les résidents de Saint-Privat qui réclament le rétablissement de leur église et ceux de Montigny de plus en plus nombreux (29 familles contre 9). Les péripéties se poursuivent jusqu’en 1729, date à laquelle Monseigneur de Coislin, évêque de Metz, fait bâtir, à ses frais, en action de grâce pour la naissance du dauphin, un édifice plus vaste qui fonctionne jusqu’en 1906 où il est remplacé par l’église Saint-Joseph.

Néanmoins, en 1757, Monseigneur de Saint-Simon rétablit la cure de Saint-Privat. Cette décision n’altère pas la dynamique de Montigny qui se conclut au début de la révolution lorsque le conseil de district, le 30 avril 1793, ordonne le transfert de la cure de Saint-Privat à Montigny. L’église perd alors toute fonction cultuelle. Un particulier la loue pour y stocker des cuirs au service de l’armée. En 1810, elle disparaît sous la pioche des démolisseurs.

L’union administrative est réalisée par un décret de Napoléon 1er, signé au camp de Schönbrunn, le 5 août 1809. Les deux villages – Saint-Privat étant devenu un « Seigleville » très révolutionnaire – sont réunis et constituent la commune de Montigny-lès-Metz. L’église du couvent de Saint-Antoine devient église paroissiale de la ville.

Chapelle St Privat

En 1810, le conseil municipal déclare être « unanimement d’avis, vu le dépérissement de la dite église (Saint-Privat) et de son inutilité, qu’elle soit démolie ». L’emplacement laissé libre permet l’extension du cimetière.

Les rares souvenirs, un christ en bois portant quelques traces de polychromie et une statue en pierre du 15ème siècle représentant le saint évêque de Mende trouvent leur place à Saint-Joseph.

Les quelques ruines qui subsistent dans l’extension urbaine du 19ème siècle, un beau pilier roman, deux arcs en plein cintre, une voûte sur croisées d’ogives, des restes de peinture ont été aujourd’hui réhabilités.

Le 21ème siècle consacre la renaissance du plus vieil édifice de la ville de Montigny. Il conserve pourtant dans ses profondeurs les strates d’une occupation humaine encore plus ancienne.

On compte en France une dizaine de communes portant le nom de Saint-Privat. Élus, archéologues, architectes, historiens et fidèles particuliers se sont rassemblés pour recréer une trace, un signe qui traverse l’histoire et nous mène vers un avenir à construire.

La Chapelle Saint-Privat est ouverte au public une fois par mois, de mars à octobre (sauf en juillet et août). Pour connaître les dates précises, consulter l’agenda des manifestations.


L'église Saint-Joseph

La construction de l’église Saint-Joseph est en partie due à l’abbé Philippe Châtelain qui souhaitait disposer d’un lieu de culte à la hauteur de la population catholique en forte augmentation depuis le milieu du 19ème siècle.

Jusque là les habitants ne pouvaient se rendre aux offices qu’à l’église Saint-Privat qui avait connu bien des vicissitudes au cours des siècles, et à la chapelle Saint-Antoine de Padoue destinée en priorité aux religieuses de l’abbaye bénédictine édifiée au 17ème siècle et agrandie au 18ème siècle.

Néanmoins, ces deux lieux de culte se révélèrent insuffisants et la question de la construction d’une nouvelle église se posa.
Après des années de délibérations, atermoiements et discussions sur la nécessité et sur l’emplacement de cette construction, le projet de l’architecte originaire de Mayence, Ludwig Becker, fut retenu.

La première pierre fut posée le 3 mai 1903. L’église Saint-Joseph fut inaugurée, après trois années de travaux, le 29 juillet 1906 par Monseigneur Benzler, évêque de Metz.

Eglise St Joseph

 

Eglise St Joseph

Elle est construite sur un plan basilical, avec trois nefs, dans le style néo-roman rhénan. La pierre utilisée est la pierre de Jaumont, comme c’est le cas pour de nombreux édifices de la région messine.

La façade de l’église donnant sur la place Jeanne d’Arc est percée de trois portes dont le grand portail surmonté de la statue de Saint-Joseph, patron de l’église.

 

L’église Saint-Joseph renferme des vestiges des anciennes églises de Montigny dont un admirable Christ en bois du 15ème siècle et une statue de Saint-Privat qui se trouvaient dans l’église du même nom.

Les fresques

L’église Saint-Joseph est ornée d’une grande variété de fresques qui s’organisent en cinq grands programmes :

  • dans la nef : de vastes tableaux et compositions florales de style Art nouveau
  • dans les bas-côtés : les constellations de la voûte céleste
  • dans la coupole : la grâce du jardin éternel
  • dans le transept : d’immenses compositions de fantaisie
  • dans le grand chœur : le cosmos et le Christ « pantocrator » (Christ en gloire et en majesté)

À noter : la présence importante de dragons dans l’église. Ils sont partout : sur les stalles, sur le baldaquin, aux verrières… on en voit même de très petits sur les chapiteaux. Dans le transept, d’un rouge inoubliable, ils ne peuvent passer inaperçus.

Toutes les fresques ont été restaurées en 2008 et 2011.

Les vitraux

L’église Saint-Joseph présente de nombreux vitraux intéressants, conçus par le maître-verrier Martin de Wiesbaden.Trois grands ensembles se distinguent :

  • une présentation des sept sacrements sur les verrières du chœur
  • une méditation de la vie de la Vierge et de Saint-Joseph dans le transept
  • des vitraux dédiés aux saints et saintes dans la nef et le narthex (entrée de l’église)

À ceux-ci s’ajoutent les grisailles de la haute nef et du transept, en trèfles romans et les minuscules vitraux des absidioles.

Les orgues

Le Grand Orgue est un instrument mécanique installé en 1987 par François Delangue. Il comporte 34 jeux répartis sur 3 claviers auquel s’ajoute un clavier électrique installé par la suite.

Il a subi une restauration complète en 2005.
Cette opération a été effectuée par le maître Jean-Louis Helleringer.

L’église possède un autre orgue, l’orgue de chœur, qui a été restauré à la même époque.

le Grand Orgue

Instrument construit par la célèbre firme Cavaillé-Coll en 1905, électrifié en 1939 par Jacquot Lavergne, il a, depuis, fait l’objet de plusieurs opérations d’entretien.

Après plus d’un an et demi de travaux débuté en 2018, découpés en deux phases. Le 19 novembre 2021, la Fédération française du bâtiment (FFB) a décerné le prix départemental des Rubans du Patrimoine à la Ville de Montigny. Celui-ci vient récompenser la démarche de préservation et de mise en valeur de l’église Saint-Joseph.

Les travaux, d’un montant de plus d’un million d’euros, ont permis de pérenniser le bâtiment avec la restauration complète des enduits à la chaux, des pierres de Jaumont et de la couverture, la réparation des vitraux ainsi que le remplacement de la zinguerie et des éléments de serrurerie. Une nouvelle mise en lumière complète cette valorisation remarquable.


L'église Jeanne d'Arc

Au début du 20ème siècle, l’agglomération messine se développe, en particulier vers le sud, sur l’espace communal de Montigny. Cet essor est notamment dû à l’implantation des ateliers SNCF et des casernes militaires. Dès les années 1930, les autorités religieuses demandent la construction d’une nouvelle église pour remplacer Saint-Privat décidément en ruines, dans la partie haute de la ville qui s’urbanise rapidement.

Le maire, Félix Peupion, propose à l’ancienne paroisse de lui laisser l’usage d’une partie du sous-sol du nouveau groupe scolaire Saint-Privat, situé rue du Gibet, en attendant l’édification d’un lieu de culte définitif.

Cette salle, dénommée chapelle Sainte Bernadette, accueille sa première messe en décembre 1935.

La construction de l’église est décidée en 1938. Elle est dédiée à Jeanne d’Arc. Cette héroïne nationale a été canonisée en 1920 ; c’était un hommage pour l’abbé de l’époque, Pierre Leroy, de donner son nom à la nouvelle paroisse qui compte de nombreux militaires.

La seconde guerre mondiale interrompt brutalement les travaux en 1939, seul le sous-sol avec la crypte a été réalisé. Dès 1945, la messe est célébrée dans ce sous-sol en attendant la reprise des travaux, mais les cinq années qui suivent la Libération sont difficiles.

Les travaux reprennent réellement à partir de 1950.

Église Ste Jeanne d'Arc

L’église est inaugurée le 11 décembre 1960, par Monseigneur Schmitt, nouvel évêque de Metz, soit 30 ans après les premières démarches et 25 ans exactement après l’inauguration de la chapelle Sainte-Bernadette.

L’église Sainte-Jeanne d’Arc mesure 68,5 mètres de long sur 30 mètres de large, hauteur de la nef 17,8 mètres. Matériaux utilisés, moelons et de la jolie pierre de Jaumont qui donne un éclat si particulier à cet ensemble, elle est apparentée au style moderniste, comme Sainte-Thérèse à Metz. Les architectes sont Georges Tribout et Henri Drillien.

Les vitraux

Les vitraux de l’église ont été posés en 1962. L’étude et la maquette des verrières sont l’œuvre de Camille Hilaire, l’un des artistes majeurs du 20ème siècle en Lorraine, né à Metz, grand prix de Rome en 1950 ; elles ont  été réalisées par le maître-verrier Pierre Benoit de Nancy. La grande verrière avec les 22 panneaux représente quatre anges et Jeanne d'Arc dans son armure tenant son épée, parmi les quatre anges dont deux posent une couronne sur son casque. Transparence et lumière caractérisent les 16 grands panneaux non figuratifs à dominance bleu et jaune de la nef et du coeur. Les 5 vitraux du transept, côté rue Nicolas Hamant, représentent les 4 évangélistes avec leur symbole. et, côté rue Léon Barillot, 3 verrières non figuratives bleutées représentent le ciel... Au total on compte 1552 Claustras.

Un retable complète l’ornementation de l’église.

Évoquant les épisodes de la vie de la Vierge, il est dû à l’artiste Claude Michel.

L’orgue

L’orgue de Notre-Dame-la-Ronde a été construit en 1878 par les facteurs de Boulay, Dalstein-Haerpfer, devant le portail du même nom en la Cathédrale Saint Etienne de Metz. L’instrument comporte 2 claviers, 4 grands jeux d’orgue, 6 de récit expressif et une pédale.

En 2006, Montigny-lès-Metz s’est porté acquéreur de l’instrument dans le but de remplacer l’orgue électronique de Sainte-Jeanne d’Arc devenu obsolète.

Il a été complètement démonté et relevé par Jean-Louis Helleringer, ancien contremaître de Haerpfer-Erman de Boulay, successeurs de Dalstein-Haerpfer et Antoine Bois.

Désormais, l’orgue est utilisé aussi bien pour les offices religieux que pour des concerts et différents événements culturels.

L'orgue de léglise Ste Jeanne d'Arc

Le temple protestant

L’histoire de la communauté protestante de Montigny remonte bien au-delà de la construction du temple que l’on connaît aujourd’hui. Dès le 16ème siècle, chassés de Metz au moment de la Réforme, les protestants se réfugient à Montigny, et notamment à l’église Saint-Privat qui accueille leur premier office en 1561.

Après une période de paix relative, en butte aux incessantes persécutions, l’existence de cette communauté devint impossible, particulièrement après la Révocation de l’Edit de Nantes (1685).

À partir de 1870, l’implantation des ateliers des chemins de fer a entraîné une arrivée massive de familles protestantes, notamment d’origine germanique et venant d’Alsace, sur le territoire montignien.

Dans les années 1880, la communauté protestante ne possède toujours pas de lieu de culte propre.
La décision d’élever un temple est prise conjointement par les deux cités, dans la perspective d’une fusion Metz Sablon-Montigny.

Les travaux démarrent en 1892 et le temple, d’une grande simplicité architecturale, est inauguré, deux ans plus tard, à Noël 1894.

Cette paroisse est toujours impliquée dans la vie du protestantisme messin.

le Temple protestant

Les vitraux

La réalisation de ces vitraux commencent en 2000 et se termine en 2010, ils sont le fruit du travail du Pasteur Anne-Lise Salque et de l’Artiste-Peintre en vitrail, Yvonne Maury.

6 vitraux illustrent la naissance de Jésus au grand banquet du Royaume :

  • Vitrail 1 : La naissance de Jésus
  • Vitrail 2 : Jésus marche sur l’eau
  • Vitrail 3 : Grand vitrail de pâques
  • Vitrail 4 : Grand vitrail de pentecôte
  • Vitrail 5 : La femme adultère
  • Vitrail 6 : Le Grand banquet
Vitraux du Temple protestant

L’orgue que vous pouvez admirer au dessus du Chœur a été restauré en 2009.


Données pratiques

Situation de la Ville

  • Superficie : 670 hectares
  • Altitude : 168 à 190 métres

Nom des habitants

  • Les Montigniens, les Montigniennes

Nombre d’habitants

  • 21 858 (chiffres 2018)
Communes limitrophes
  • Nord-est : Metz
  • Est Metz (Sablon)
  • Sud : Marly
  • Sud/Sud-Ouest : Moulins-Lès-Metz
  • Nord : Longeville-Lès-Metz
  • Département : Moselle
  • Canton : Montigny-Lès-Metz
  • Arrondissement : Metz-Campagne

Roches du sous-sol

  • Alluvions en surface puis sol sableux ; en profondeur, sol graveleux et au-delà, substratum de marne grise

Évolution de la population (Recensement général)

  • 1880 : 3 100 habitants
  • 1900 : 8 537 habitants
  • 1921 : 11 839 habitants
  • 1946 : 13 084 habitants
  • 1960 : 23 367 habitants
  • 1975 : 25 839 habitants
  • 1982 : 23 731 habitants
  • 1990 : 23 482 habitants
  • 1999 : 24 420 habitants
  • 2009 : 23 405 habitants
  • 2012 : 23 257 habitants
  • 2018 : 21 858 habitants